eWays : accélérer la révolution électrique

Dix années que Renault Group propose dans sa gamme des véhicules électriques et explore la mobilité de demain. Avec des modèles iconiques électriques et hybrides, des concepts futuristes et des offres pour tous les usages, l’entreprise a ouvert l’ère de l’électrification. Elle passe aujourd’hui à la vitesse supérieure. L’événement eWays Electro Pop est l’occasion de nous projeter dans cet écosystème électrique 360°. En son cœur : des solutions de mobilité durables et génératrices de valeur, des innovations pour des véhicules encore plus puissants, performants et abordables, et un aperçu inédit des modèles que vous retrouverez dans vos garages d’ici 2025. Montez à bord, en route vers le futur (proche).

« Une voiture électrique ? Non merci, si c’est pour passer son temps à la borne de recharge. » nous confie Pimpmyride1 sur un forum auto. « L’électrique ça manque de patate » renchérit Supercar-59. Il est temps de balayer ces mythes. Car oui, l’époque où il fallait brancher son véhicule tous les 100 km, est révolue. Oui, les bornes sont de plus en plus nombreuses (sur la voie publique, mais aussi au sein des entreprises ou à domicile). Non, la voiture électrique ne souffre pas plus du froid qu’un véhicule thermique. Et oui, le bilan carbone d’un modèle électrique est réellement moins élevé que celui d’un véhicule thermique sur l’ensemble de son cycle de vie. Passons maintenant au plaisir de conduite. Immédiatement palpable : la voiture électrique offre un démarrage aussi vif que silencieux, avec un couple instantané propice aux accélérations franches et dynamiques. Être au volant d’une électrique, c’est un peu comme glisser tout schuss sur une piste de ski. Oui, de la patate, elle en a.

Parce qu’elle présente – entre autres – tous ces avantages, l’électromobilité est une solution d’avenir. A condition de s’appuyer sur une chaîne de valeur, responsable et durable.

 

1. Renault Group, une vision pionnière

usine renault zoe

Encore des doutes ? Nous, non.

Avec des générations d’ingénieurs développant nos véhicules électriques depuis plus de quinze ans, des équipes d’acheteurs formés depuis dix années et des concessionnaires maîtrisant le sujet sur le bout des doigts, tout le monde est au diapason. A tel point que toutes nos usines en Europe se convertissent aujourd’hui pour produire des véhicules électriques. L’avenir de l’électrique, nous y croyons depuis plus d’une décennie. Une décennie pendant laquelle nous avons conçu des modèles pour tous les usages, avec audace.

Et lorsque l’on regarde dans le rétroviseur, les chiffres donnent le sourire.

  • + de 400 000 clients dans le monde
  • + de 10 milliards d’e-km parcourus
  • 30 000 collaborateurs RG formés aux véhicules électriques

 

Pour finir de convaincre les plus hésitants, nous donnons un coup d’accélérateur. En mettant l’innovation au service de nos clients, pour concevoir des véhicules électriques toujours plus performants et accessibles – et développer des écosystèmes électriques durables, à grande échelle.

 

2. Des batteries performantes, accessibles et sûres

Les batteries, soit les organes vitaux des voitures électriques ; elles sont un sujet central pour nos équipes d’ingénieurs.

Pour optimiser tout à la fois leur coût et leur performance, nous adoptons dès 2024 une nouvelle approche : celle de la standardisation.

Standardisation au sens physique du terme puisque nous n’aurons que deux formats de cellules pour l’ensemble de nos batteries, mais aussi en termes de chimie car nous utilisons des batteries lithium-ion à technologie NMC.

Si cette technologie électrochimique Lithium NMC (pour « Nickel, Manganèse, Cobalt ») vous semble encore obscure, regardez cette vidéo :

 

Ces deux formats sont :

  • Pour les segments A et B, une solution « accessible » fabriquée dans la Gigafactory d’ElectriCity (dont nous parlerons plus loin), offrant un excellent rapport coût / autonomie.
  • Et pour le segment C et les voitures sportives, une solution « performance », permettant la recharge rapide.

Curieux d’en savoir plus sur le fonctionnement d’une batterie ? Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir pour briller en société.

Un autre enjeu majeur autour de la batterie, c’est celui de la sécurité. En la matière, nous pouvons affirmer sans rougir que Renault a établi les normes de l’industrie, avec aucun emballement thermique reporté au cours des dix dernières années.

Cela résulte notamment d’une part de la mise en place du « Battery Management System » développé en interne – un système de veille dont sont équipés nos véhicules – pour prévenir toute élévation de température et ainsi réduire risque d’incendie interne à la batterie. Et d’autre part, d’innovations et mesures de sécurité telles que le dispositif d’accès pompier (« Fireman Access »), une solution redoutablement efficace pour que les équipes de secours éteignent rapidement et définitivement un incendie de batterie provoqué par un feu extérieur. Ou encore le « Rescue Code » (un QR code placé sur le pare-brise) qui permet aux pompiers d’accéder facilement à la fiche technique de la batterie.

Pour aller plus loin, (re)découvrez :

 

3. Un groupe motopropulseur de pointe

Parlons maintenant e-moteur. Avec dix années d’expérience dans cette technologie, nous misons sur le moteur synchrone à rotor bobiné. Pourquoi ce choix ? Notamment parce qu’il présente des avantages tels qu’un excellent rendement (meilleur que le moteur synchrone à aimants permanents) et une absence de terres rares (il est donc moins onéreux sur une production à grande échelle).

Une technologie éprouvée et des perspectives réjouissantes : la prochaine génération de moteurs synchrones sera prête pour la montée de l’alimentation à 800V, et intègrera des technologies de pointe pour plus de sécurité, de compacité et de rendement.

Puisqu’une image vaut mille mots, voici le portrait de notre futur moteur électrique synchrone à rotor bobiné :

Côté électronique de puissance – toujours dans cette même perspective d’efficacité – nous travaillons sur une nouvelle stratégie avec un objectif triple de réduction des pertes électriques, des coûts et de l’encombrement. Cela sera notamment rendu possible avec notre concept « One Box », c’est-à-dire l’intégration de tous les éléments de l’électronique de puissance (onduleur, convertisseur DC/DC, chargeur embarqué) dans un boîtier unique.

Autre décision stratégique : nous allons intégrer verticalement cette électronique de puissance au sein de Renault Group, pour en maîtriser la chaîne de valeur et les coûts. Plus concrètement, nous allons dans un premier temps développer des compétences avancées en matière de conception électronique, puis – dans une seconde phase – internaliser l’assemblage de circuits imprimés.

Nous avons évoqué les innovations en termes de moteur électrique et d’électronique de puissance. Deux éléments constituants d’un ensemble plus vaste : le groupe motopropulseur complet du véhicule. Nous développerons un groupe intégré avec à la fois le moteur synchrone à rotor bobiné, le réducteur et l’électronique de puissance du concept One Box dans un système 3 en 1.

 

45% de réduction des pertes électriques

pour une augmentation d’autonomie de 20 km

30% de réduction des coûts

40% de réduction de l’encombrement

pour offrir plus d’espace dans l’habitacle

Pour aller encore plus loin, nous y ajouterons une technologie de rupture : le moteur à flux axial. Développée en partenariat avec la startup française Whylot, elle présentera de nombreux avantages pour nos véhicules hybrides, tels qu’un coût réduit de 5% et un gain de CO2 montant jusqu’à 2,5 grammes. Des avantages qui seront étendus aux véhicules électriques.

Cet investissement nous permettra aussi de nous positionner comme premier équipementier sur ce type de moteurs électriques à partir de 2025.

4. La crème de la tech dans nos plateformes

Pour accueillir des batteries sur-mesure ultra performantes et un groupe motopropulseur particulièrement efficace et compact : des plateformes à la pointe en matière d’électrification. Car toutes les briques technologiques dont vous venez d’avoir un aperçu viennent s’y greffer.

Des plateformes que nous allons décliner en deux versions :

  • « CMF-EV» pour les véhicules de segment C/D, dont Nouvelle Mégane E-TECH Electric, qui offrira encore plus de plaisir de conduite.
  • « CMF-BEV» pour les véhicules de segment B, dont la future Renault 5 électrique, qui proposera le meilleur rapport performance/prix possible

Allons un peu plus loin dans la présentation de ces plateformes pour bien comprendre à quel point elles vous rendront la conduite plus douce.

Plateforme CMF-EV :

– Avantage n°1 : l’autonomie

Les véhicules basés sur la plateforme CMF-EV disposeront d’une autonomie WLTP pouvant monter jusqu’à plus de 580 km, grâce à une efficience et une gestion énergétique optimisées.

Comment tout cela est-il rendu possible ? Grâce à nos travaux sur les frottements, la réduction du poids (-100 kg par rapport au véhicule concurrent le plus proche) et la gestion thermique (avec +5% d’autonomie par temps froid), combinés à nos technologies de batteries – comme la technologie NMC.

– Avantage n°2 : le confort et le plaisir de conduite

Glisser dans le paysage au volant d’une voiture électrique peut déjà vous sembler être une grande source de joie. Mais imaginez glisser dans ce paysage dans un silence de cathédrale. C’est le principe de « l’effet cocon intelligent », qui réduit le bruit perçu de 50 % par rapport à la génération actuelle, grâce à une mousse isolante brevetée placée entre la batterie et le plancher. Une mousse qui crée une protection sonore supplémentaire contre le vent et la route.

Plus de quiétude mais aussi plus d’espace dans l’habitacle. Notre « packaging » intelligent améliore l’habitabilité et le volume du coffre, comparable à celui de véhicules de taille supérieure. Il offre également une excellente ergonomie avec une position assise particulièrement confortable et un espace appréciable pour les jambes à l’arrière. Pourquoi ? Parce que tous les éléments du groupe motopropulseur sont placés à l’avant de la voiture, pour créer plus d’espace tout en participant à la réduction du poids et du coût. Mais également parce que le système de chauffage, de ventilation et de climatisation est placé sous le capot, ce qui permet de créer une planche de bord plus fine, pour un volume accru. Enfin : le pack batterie, parmi les plus fins pour une autonomie donnée, permet de conserver un plus grand espace entre le plancher et le toit du véhicule.

Pour terminer sur cette parenthèse « confort », l’agrément de conduite est renforcé par un dynamisme routier optimisé, avec :

  • Un rapport de direction très bas qui permet une réponse rapide du véhicule, une meilleure maniabilité et une grande agilité.
  • Un train arrière multibras améliorant le filtrage de la route et le guidage des roues.
  • Un centre de gravité plus bas et une répartition idéale du poids grâce à l’emplacement de la batterie.

Plateforme CMF-BEV :

– Avantage n°1 : le coût

Premier avantage – peut-être le plus attendu – de cette seconde plateforme : une réduction du coût de nos véhicules de 33% (en comparaison à ZOE), permise grâce à :

  • L’interchangeabilité du module batterie permettant la mutualisation avec d’autres plateformes.
  • Un nouveau groupe motopropulseur à taille humaine offrant une performance de 100 kWh à moindre coût
  • L’utilisation, pour la plateforme et la partie supérieure de la carrosserie, de composants non « électriques » issus de la plateforme CMF-B, ce qui permet de réduire considérablement les coûts des composants.

Avantage n°2 : la polyvalence

Toutes les performances de cette plateforme sont obtenues sans compromettre les possibilités de conception : elle est optimisée pour être très polyvalente et s’adapter à différents styles de véhicules, y compris à nos designs les plus emblématiques.

5. Renault ElectriCity : le meilleur de l’électrique sur le plan industriel

Des plateformes, des batteries et un groupe motopropulseur de pointe pour des modèles électriques toujours plus performants. Pour passer de la vision à l’offensive électrique, nous voyons les choses en grand avec Renault ElectriCity. Un pôle industriel unique en Europe et un centre d’excellence pour l’Alliance regroupant trois usines : Douai, Maubeuge et Ruitz. Et accueillant tout un écosystème de fournisseurs – dont une « Gigafactory » de batteries.

Pourquoi implanter ce « pôle électrique » dans le Nord de la France ? Parce que c’est en produisant depuis ce point stratégique – au cœur de l’Europe – que nous réduirons les coûts logistiques pour les demandes provenant de l’étranger.

Les principales ambitions derrière le projet : stimuler l’innovation et l’efficacité.  Mais également réduire les coûts de production, en s’appuyant sur l’excellence industrielle de Renault, notamment en tirant parti de lignes d’assemblage flexibles capables de produire deux plateformes et en mutualisant des fonctions indirectes entres les trois usines.

Avec une ambition de 400 000 véhicules par an, Renault ElectriCity sera le centre de production le plus important et compétitif d’Europe ! Et pour accompagner ce projet ambitieux, 700 emplois directs seront créés d’ici 2025, répartis entre les usines de Maubeuge, Douai et Ruitz. En parallèle, un pôle universitaire verra prochainement le jour, pour proposer des dispositifs de formation adaptés à l’évolution du marché automobile et contribuer à des travaux de recherche.

Pour être incollable sur le sujet :

 

 

6. Une batterie pour plusieurs vies

Nous avons évoqué le plaisir de conduite, la performance, l’autonomie des véhicules électriques. Vient maintenant la question de la durabilité, et plus particulièrement de celle des batteries. Là encore, nous avons une bonne nouvelle qui rabat les cartes des idées reçues : les batteries survivent aux voitures qu’elles équipent. Car comme les chats, les batteries ont plusieurs vies. Et au cours de chacune d’entre elles – autrement dit tout au long de leur « cycle de vie » – nous allons chercher à extraire de la valeur pour rendre nos véhicules encore plus rentables, et abordables. Explications.

Première vie :

A quoi sert votre batterie dans votre voiture électrique ? A vous déplacer, principalement. Mais saviez-vous que lorsqu’elle vit sa première vie – dans votre voiture – elle peut aussi servir à fournir les villes, les bâtiments, les maisons en électricité lors des pics de consommation électrique ? C’est ce que l’on appelle le « vehicle-to-grid » (V2G). Les réseaux sont prêts à payer pour les services apportés par les batteries des voitures susceptibles d’injecter de l’énergie 8h par jour, jusqu’à 400€/an et par voiture.

En la matière, Renault a un coup d’avance et développe des services V2G à grande échelle pour 2024, dont un service intégré dans toute l’Europe et une solution propriétaire pour la recharge bidirectionnelle en courant alternatif, moins coûteuse qu’une solution équivalente en courant continu. Renault propose déjà une solution pour la recharge intelligente en heures creuses, qui sera prochainement complétée par d’autres applications pour le V2G.

Deuxième vie :

La durée de vie de nos batteries est estimée à une dizaine d’années. Mais une fois qu’elles ont alimenté votre voiture pendant toutes ces années, il leur reste encore de l’énergie à revendre pour passer leurs vieux jours (ou « seconde vie »). Leur nouvelle fonction : alimenter un système électrique moins « demandeur » ou se transformer en unité de stockage stationnaire. Là encore, Renault façonne un marché pour augmenter leur valeur résiduelle. Comment ? En développant un dispositif industriel unique en Europe : un réseau de collecte de batteries usagées, une usine de reconditionnement à Flins, des partenariats industriels pour réutiliser ces batteries sous les diverses formes possibles.

Au-delà de l’argument écologique de la réutilisation des batteries pour le stockage stationnaire de l’énergie, cela contribue à en extraire de la valeur supplémentaire. Renault, par le biais de Mobilize, va d’ailleurs travailler avec l’Argus – entre autres – pour communiquer sur la valeur résiduelle des batteries, afin qu’elle puisse être prise en compte dans les transactions sur le marché des véhicules d’occasion. Cette valeur pouvant atteindre 500 € par voiture.

Recyclage :

Au terme de cette deuxième vie bien remplie (pouvant aller de 5 à 10 années), vient l’étape du recyclage. Le processus « aval » de cette dernière étape est déjà bien maîtrisé, avec la collecte des batteries et leur démantèlement à Flins. Et si demain nous pouvions aller plus loin en reconstituant des batteries neuves à partir de batteries en fin de vie ? C’est l’ambition que nous nous sommes fixés avec d’autres grands groupes industriels, Veolia et Solvay. En unissant nos forces, nous allons extraire, séparer et purifier des métaux comme le lithium, le nickel, ou le cobalt, pour qu’ils puissent être réutilisés dans des batteries neuves. Et la boucle est bouclée.

Ici aussi, au-delà de l’enjeu écologique évident, nous allons pouvoir tirer de la valeur de ce processus : il nous permettra non seulement récupérer davantage de matériaux précieux, mais également de diviser par trois le coût net du recyclage d’ici 2030.

7. L’avenir est électrique : à bord de 10 nouveaux modèles

Vous l’avez compris, nous avons déjà un pied dans le futur de la mobilité électrique. D’ailleurs, la famille va s’agrandir dans les cinq prochaines années, avec dix nouveaux modèles.

Vous avez peut-être déjà aperçu les show-cars préfigurant les deux premiers. Mégane eVision, une berline électrique dynamique aux traits audacieux, qui bénéficiera de toutes les possibilités offertes par la plateforme modulaire CMF-EV ; et la mythique Renault 5 électrique, basée quant à elle sur la plateforme CMF-BEV, qui renouera avec un design iconique, tout en misant sur la performance et l’accessibilité. Mégane eVision donnera naissance à Nouvelle Mégane E-TECH Electric dans quelques mois et la nouvelle R5 électrique devrait arriver sur le marché en 2023.

Sept autres modèles, des gammes Alpine et Renault, viendront s’y ajouter, dont – vous le devinerez aisément – un autre modèle mythique revisité. S’il vous faudra encore un peu de patience pour y monter à bord, sachez déjà qu’ils auront cela en commun : un excellent rapport prix/performances, sans compromis sur le design.

Nouvelle Mégane E-TECH Electric sera bientôt accompagnée d’un second modèle sur la plateforme CMF-EV

 

Après la R5, une autre icône de Renault fera son retour en version 100% électrique sur la plateforme CMF-BEV

 

Le « Dream Garage » 100% électrique d’Alpine sera bientôt constitué

 

« Dans les années 90, la musique électro a connu un grand succès en France. Elle a donné naissance à la « French Touch » avec des groupes emblématiques. L’Electro Pop est la « Renault touch » de l’électrification. Nous visons des voitures emblématiques, qui se hissent au sommet des hit-parades. »

Luca de Meo, CEO de Renault Group

Au-delà de l’accessibilité, des innovations en matière de technologie et de design, nous visons – avec notre future gamme – le mix le plus écologique marché européen en 2025, avec jusqu’à 90% de véhicules électriques dans le mix des ventes Renault. Le futur sera électrique, et il sera propre.